Chausson Outillage intéresse toujours et encore des repreneurs, aujourd’hui une visite de l’ensemble du patrimoine a été encadrée par le représentant du personnel et la Direction.
Chausson Outillage intéresse toujours et encore des repreneurs, aujourd’hui une visite de l’ensemble du patrimoine a été encadrée par le représentant du personnel et la Direction.
Mardi 12 juin 2007, les élus avaient rendez-vous au tribunal de commerce de Reims, en présence du juge commissaire Michel Vandesompele, ainsi que Maître Deltour, et Maître Métallier.
L’objet de cette réunion informelle était de faire un point sur les évènements des derniers jours,
- Nous sommes informés de la nomination de Maître Mercier en tant que commissaire "ad hoc" dans le plan de conversion.
- Le congé de conversion doit être validé par le Préfet de la Marne dans les prochains jours, démarche normale dès lors que le montant du congé est supérieur à 1M€
A ce jour, deux repreneurs sont intéressés par le rachat de notre entreprise, avec plusieurs logiques industrielles, mais aucune offre n’a été formulée.
Depuis une semaine, nous occupons l’entreprise et refusons de livrer les éléments fabriqués pour nos clients (outils de presse) pour deux raisons :
- Demander aux clients d’intervenir en notre faveur auprès de M. le Ministre Jean-Louis Borloo,
- Obtenir le règlement des sommes dues sur les affaires en cours.
Il faut savoir que les salariés n'ont pas encore perçu leur salaire du mois de mai.
Un certain nombre de démarches ont été faites par nos clients auprès du ministère du travail, de même, les règlements financiers souhaités sont en cours.
La situation évolue donc dans notre sens.
Nous avons donc consulté les salariés sur le bien fondé de la prolongation du blocage.
Nous avons également confirmé notre position d’occupation de l’entreprise toujours dans l’objectif de donner toutes les chances à la reprise de l’activité et à
la reconversion.
Les salariés se sont prononcés majoritairement pour l’arrêt du blocus, pour pouvoir continuer l’occupation de l’entreprise.
Toute la délégation des élus du personnel a rencontré pour la seconde fois un éventuel repreneur.
L’objectif de cette entrevue était d’obtenir un certain nombre de précisions sur l’aspect économique et social de la proposition de reprise.
Des questions étaient sans réponse, nous avons obtenu des éclaircissements sur l’offre globale.
Cette démarche de l’intersyndicale est essentiellement orientée pour favoriser la reprise de l’activité de notre entreprise.
Le plan social (congé de conversion) n’a pas sa forme définitive, la structure de l’ensemble des mesures est écrite, Maître Deltour, l’administrateur judiciaire, va le proposer aux salariés.
Les différentes primes liées au dispositif ne sont pas à ce jour validées par l’Etat.
Plusieurs repreneurs sont toujours intéressés par la reprise de l'activité.
Les représentants des salariés souhaitent néanmoins avoir le plus de précisions possibles sur l'aspect économique et social, c'est pourquoi ils rencontreront vendredi 8 juin l'un de ces
repreneurs.
Depuis le début du conflit, nous avons fait le choix de geler la livraison de produits finis. Il est évident que cette situation se traduit au jour le jour par un certain nombre de pressions de
l'administration, des constructeurs, et du liquidateur judiciaire.
Nous serons amenés prochainement à consulter les salariés afin de nous prononcer sur notre position à ce sujet.
La réunion à la sous-préfecture du 06/06/2007 a validé plusieurs points sur notre plan social :
- La durée du congé de conversion est acceptée à 10 mois.
- L’état s’engage à financer 69% du coût par salarié, la région et la ville de Reims s’engagent à financer chacun 250 000 €.
- La préretraite ASFNE est acceptée à partir de 55 ans et 10 mois (ce qui concerne 10 salariés).
- Une mesure de portage de 12 mois pour le personnel concerné par la préretraite amiante
Grâce à notre mobilisation, notre parcours de sécurisation a évolué dans le bon sens. Il nous manque toujours :
- les primes d’incitation au congé de conversion : 3 fois 10000 €,
- les primes d'incitation à la mobilité géographique : 1500 € au lieu des 500€ proposés par défaut
- les primes d'aide à la reprise d’entreprise : 15000 € au lie des 7600€ proposés par défaut.